Le palais

A la mort d’Henri II, sa veuve – Catherine de Médicis – fait construire un palais, à l’emplacement de fabriques de tuiles. Elle n’y réside pas et s’installe à l’hôtel de la Reine (actuelle Bourse de commerce). Très vite rattaché au Louvre, agrandi et restauré au fil des ans,  le palais s’impose comme la résidence du pouvoir jusqu’à son incendie par la Commune (détruit en 1883).

     
à gauche, projet de Philibert Delorme (source Université de Navarre) dont seule l’aile ouest (en gras) sera réalisée. Le domaine est hors la ville (on remarque l’enceinte de Charles V, à droite). Le Carrousel sera érigé à l’extrémité est du palais proposé. A droite, Catherine de Médicis. Ci-dessous,  les Tuileries en fin de XVII^ème siècle (source : paris-atlas-historique)

Au début du XVII^ème siècle, le palais est prolongé vers le sud par la Petite-Galerie, au croisement avec la Grande-Galerie, s’élève le pavillon de Flore (1669). Les palais du Louvre et des Tuileries sont reliés. Louis XIV corrige l’asymétrie au nord (à gauche, sur l’illustration ci-dessus) avec le pavillon du Théâtre, la galerie des Machines en miroir de la Petite-Galerie et  le pavillon de Marsan en regard du pavillon de Flore.

Le jardin

Le jardin des Tuileries, contemporain du palais, est le plus important et le plus ancien jardin à la française de la capitale. Redessiné par Le Notre au XVII^ème siècle, il est classé aux monuments historiques, et inclus dans la protection du patrimoine mondial de l’UNESCO concernant les berges de la Seine.

La superficie du jardin est de 25.5 hectares, comparable à celle du jardin du Luxembourg.

Hörmann – Aux Tuileries (1888) musée du Belvédère à Vienne

Outre un Jeu de paume et une orangerie (aujourd’hui musées), le jardin héberge de nombreuses statues (ci-dessous, Maillol, Laurens et de Kooning, Bourgeois et Moore).