La Bièvre prend sa source dans une zone marécageuse de Guyancourt (Yvelines).
la « fontaine des Gobelins », à Guyancourt et la poterne des Peupliers, à l’entrée dans Paris
Elle entrait dans Paris par la poterne des Peupliers, l’un des derniers vestiges des fortifications de Thiers et se jetait autrefois dans la Seine, au niveau de la gare d’Austerlitz, après un parcours de 33 km.
à gauche, parcours de la Bièvre – source : butteauxcailles.e-monsite.com
à droite, la Bièvre au chevet de la chapelle des Gobelins 1823 (BNF)
Les premiers aménagements sont attestés dès le XI-XIIème siècle, lors de la construction des moulins. Les meuniers créent des biefs – le bras vif – des dérivations de moindre pente qui, en rejoignant la rivière, forment une chute d’eau actionnant les roues des moulins.
plaques du parcours de la Bièvre ; le bras original, abandonné, est appelé bras mort
Beaucoup d’établissements religieux profitent de son eau ; elle est détournée pour alimenter l’ancienne abbaye Saint-Victor (actuel campus de Jussieu). Outre les moulins, la Bièvre fixe des activités industrielles très polluantes chassées du centre de Paris : les tueries, tanneries, mégisseries, teintureries et autres corroieries.
La surexploitation de la rivière entraine des problèmes d’hygiène qui conduiront à sa couverture, de 1878 à 1912. Elle est alors captée à l’entrée de Paris et reversée au collecteur des égouts.
Cité Florale et square des Peupliers sont construits sur les terrains asséchés de la Bièvre