Jusqu’au XVIIème siècle, les jardins, utilitaires ou d’agrément, restent l’apanage de privilégiés (abbayes et aristocrates). Certains grands seigneurs ouvrent ces espaces privés au public : le Palais Royal, les Tuileries, le jardin du Luxembourg, le Jardin des Plantes – créé pour la découverte de la nature et des plantes, accueillent ainsi les promeneurs.
Les hôtels et demeures urbaines devenus biens nationaux sous la Révolution, leurs vastes jardins privés sont mis à la disposition du public.
Au XIXème siècle, Rambuteau crée le jardin de l’archevêché (actuel square Jean XXIII), premier jardin public, avec des étapes de repos. L’éloignement de la campagne causé par l’extension de la ville en 1860 rend nécessaire la création de nouveaux espaces… Le Second Empire multiplie les jardins publics de quartier, ainsi que de grands parcs : Buttes Chaumont (qui restructure tout un quartier), Montsouris et Monceau. Alphand aménage le bois de Vincennes en un vaste parc à l’anglaise ; le modèle devient la référence du jardin public.
La désindustrialisation entamée entre les deux guerres libère de nouveaux espaces propices à ces aménagements. Paris compte aujourd’hui environ 450 espaces verts (bois, parcs et jardins, squares ou promenades).